Biodégradable* :
Un produit est dit biodégradable si, une fois consommé, il peut être décomposé (totalement ou partiellement) par des organismes vivants. La capacité de l'écosystème à absorber les produits biodégradables est limitée, créant ainsi un risque d'engorgement (exemple : eutrophisation).
La biodégradation se traduit par une simplification progressive de la structure chimique d'un composé organique de formule Cx Hy Oz Nt Pu avec la minéralisation du carbone (sous forme de dioxyde de carbone) et l'obtention de métabolites de faible poids moléculaire, disponible alors pour la synthèse de constituants cellulaires.
La biodégradabilité est un des paramètres les plus importants pour caractériser l’impact d’un produit organique sur l’environnement. Elle est liée à l’aptitude et à la vitesse de disparition du produit en milieu biologique naturel. Une feuille morte est biodégradable à 100% en quelques semaines contre 4.000 ans pour une bouteille plastique. Le critère de biodégradabilité doit donc être mis en rapport avec une durée et une proportion mais aussi une estimation des résidus.
Depuis quelques années, des matières biodégradables apparaissent sur le marché. Elles sont (à l’exception du papier) obtenues par synthèse chimique : polyesters modifiés, polycarporlactone (PCL). La plupart des grands chimistes industriels proposent ce type de matière dans leur palette de produits plastiques. Les plus utilisés dans le monde (à l’exception du papier) sont l’amidon, les polyesters aliphatiques / aromatiques et l’acide polyactique (PLA).